Le Domaine Bertaud Belieu valorise le liege du Var
LES BOUTEILLES DU DOMAINE BERTAUD BELIEU SONT SUBLIMÉES PAR DES BOUCHONS EN LIÈGE DU VAR SIGNÉS DU LEADER FRANÇAIS DIAM BOUCHAGE. UN ENGAGEMENT CONCRET ÉCOLOGIQUE ET ÉTHIQUE QUI CONTRIBUE À SOUTENIR LA VALORISATION DE NOTRE PATRIMOINE NATUREL ET ÉCOLOGIQUE.
Autrefois, l’utilisation traditionnelle du liège en matière brute est consacrée en principal à la construction de ruches, d’éléments de toiture ou de flotteurs de filets. La fabrication de bouchons fait donc naître une activité nouvelle qui va s’avérer extrêmement fructueuse et constituera un élément essentiel de l’industrie rurale provençale. On lui doit un remarquable essor économique qui a redonné vie à ces petits villages forestiers du Haut Var, frappés de plein fouet par l’abandon de l’agriculture traditionnelle et la disparition des filatures de soie.
CHRONOLOGIE DU LIÈGE
Depuis toujours, les propriétés du liège et de son écorce sont reconnues par l’homme. Dans la Grèce Antique, le chêne liège incarnait le symbole de la liberté et de l’honneur. Ses feuilles et ses branches étaient utilisées pour couronner les athlètes victorieux. Le liège était utilisé essentiellement pour boucher les amphores ou fabriquer des articles de pêche. L’usage de ce matériau exceptionnel s’est largement répandu au fil des siècles. Au XVe et XVIe siècle, les constructeurs de vaisseaux portugais privilégient le bois de chêne-liège ultra résistant. Au XVIIe siècle en France, le moine bénédictin Dom Pérignon utilise le liège pour boucher le fameux vin de champagne qui porte son nom. Au XIXe siècle, la première machine de fabrication de bouchons est brevetée au Royaume-Uni. Au XXe siècle, le liège est utilisé dans les secteurs de l’automobile et de l’armée. Dans les années 50, le premier revêtement de sol en liège aggloméré est inventé aux États-Unis. Aujourd’hui, le liège s’utilise dans des domaines aussi divers et variés que l’architecture, la décoration, la mode, le design… Ce matériau possède de nombreux atouts : léger, imperméable, élastique et compressible, imputrescible, résistant au feu, c’est aussi un excellent isolant thermique et acoustique, 100 % naturel, biodégradable et recyclable. Cette remarquable combinaison de propriétés lui offre une multitude de débouchés, de la fabrication des bouchons aux innombrables utilisations dans les domaines du design et de l’isolation.
TRÉSOR DES FORÊTS DU VAR
Avec ses 58 000 ha de forêts de chênes lièges (données IFN, 1999), le Var est la première région subéricole de France. L’arbre prospère dans les milieux siliceux de la Provence : les Maures, l’Estérel, la Colle du Rouët au Muy, le Tanneron et quelques zones autour de Toulon. Au début du XXe siècle, dans notre département, environ 10 000 tonnes de liège étaient levées chaque année, pour alimenter la production de près de 200 usines de bouchons. À la libération, le bouchon varois sombre dans la crise, coulé par la concurrence de l’Espagne et du Portugal. Aujourd’hui 52 % de la production mondiale de liège provient du Portugal, la France ne représente qu’1,1 % du marché...
DE LA LEVÉE DE LIÈGE À LA FABRICATION DES BOUCHONS
C’est à la hache et très minutieusement que les « leveurs de liège » récoltent l’écorce de façon ancestrale et artisanale. L’opération très délicate a lieu tous les neufs ans minimum, lorsque le chêne est adulte. Elle s’effectue au moment de la phase active de croissance, pour ne pas « blesser » l’arbre ou pire, le tuer en endommageant la couche mère. Après la récolte du liège, une dizaine d’étapes sont nécessaires pour sa transformation en bouchon. D’abord, il est bouilli dans de grandes cuves, avant d’être stabilisé, c’est-à-dire laissé en repos pour atteindre la bonne consistance. Les planches de liège sont ensuite découpées série de transformations pour permettre le bouchonnage. Lors de l’étape du marquage, le bouchon est personnalisé au feu ou à l’encre, avec un numéro de lot qui indique sa traçabilité. Pour 93 % des Américains, 84 % des Chinois et 87 % des Français, le bouchon de liège reste un irremplaçable marqueur de qualité. (Étude Opinion Way de 2017).
PROTÉGÉ PAR L’ASL SUBERAIE VAROISE
« En 2014, le Domaine Bertaud Belieu a été un des premiers acteurs économiques de la région à nous soutenir en se positionnant sur ce type de bouchons en liège local, fabriqué par le leader français DIAM » explique Chloé Monta, ingénieur de l’Association Syndicale Libre de Gestion Forestière de la Suberaie Varoise (ASL). Cette structure locale, créée en 1991 s’engage pour protéger et valoriser ce matériau noble. Elle encourage les propriétaires forestiers privés à entretenir et à gérer durablement leurs forêts (ils occupent 75 % du territoire du Massif des Maures). L’ASL fournit annuellement « une centaine de tonnes de liège brut des forêts varoises à son partenaire DIAM, leader sur le marché français. »