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25.04.2022

5 astuces POUR CHOISIR UN BON VIN

VOUS ÊTES INVITÉ CHEZ DES AMIS ET SOUHAITEZ TOUT NATURELLEMENT APPORTER UNE BONNE BOUTEILLE DE VIN. SEULEMENT VOILÀ, VOUS N’ÊTES PAS SPÉCIALISTE ET LE CHOIX EST VASTE… VOICI QUELQUES CLÉS POUR ÉVITER LE CASSE-TÊTE !

1. ACHETER SON VIN DANS UN DOMAIN

Si vous avez la chance d’habiter une région viticole ou de séjourner à proximité d’un domaine, rendez-vous directement chez le producteur qui vous conseillera avec expertise, expérience et passion, tout en vous faisant goûter ses vins. Delphine Sayag, la responsable de la cave du Domaine Bertaud Belieu, ne manque jamais de souligner l’atout majeur de vigneron indépendant du Domaine Bertaud Belieu : « nous maîtrisons la production à 100 %, de la taille à la mise en bouteille… Nous ciblons vos demandes de façon ultra personnalisée, au cas par cas, nous proposons des accords mets et vins, des cuvées selon le type de demande, un vin pour l’apéritif ou pour le repas, un cadeau… L’intérêt de recevoir un client dans un caveau de dégustation est d’adapter le conseil au mieux à chaque personne. Le meilleur conseil que nous pouvons donner à nos clients est celui de déguster avant d’acheter car chaque palais est bien différent ! »

2. ACHETER SON VIN CHEZ UN CAVISTE

Ce professionnel ne manquera pas de cibler vos goûts et vos attentes pour sélectionner les références adaptées. Pour Stéphane Luciano, propriétaire de la cave Le Pas Sage à La Croix-Valmer, trois bonnes raisons justifient le déplacement chez un caviste : la découverte, le conseil, le bon rapport qualité-prix. « Le caviste proposera au client une belle diversité de produits dont certains très atypiques, quelques vins rares et recherchés, une sélection réalisée en amont avec des vignerons et des sommeliers… Pour ma part, je privilégie ma sélection auprès des vignerons. Lorsque je vends un vin qui me tient à cœur, je raconte l’histoire du domaine, je lui présente des produits exclusifs et mes coups de cœur évidemment… »

3. LIRE ATTENTIVEMENT LES ÉTIQUETTES

Les mentions « mis en bouteille à la propriété », « AOC » (Appellation d’origine contrôlée) ou le « R » (mis en bouteille par le récoltant) sont des gages de qualité. Attention aux distinctions de médailles ! Si celles du Concours Général Agricole de Paris, des Vignerons Indépendants, des concours de Bordeaux ou de Mâcon sont sérieuses, d’autres n’ont aucune valeur. Lisez également les capsules des bouchons qui contiennent de précieuses informations. Le premier numéro à deux chiffres fait référence au département du siège de l'embouteilleur. Il s'agit souvent, mais pas toujours, du département de production.

4. NE PAS TROP SE FIER AU PRIX

Le prix élevé d’une bouteille de vin ne signifie pas forcément qu’il s’agit d’un cru de qualité. Nous pouvons trouver de très bons vins à une dizaine d’euros et être très déçus d’une bouteille achetée hors de prix, parce que le goût n’est pas celui que l’on attendait, parce que le vin ne s’accorde pas avec notre apéritif ou notre repas, ou pour toute autre raison…

5. PRIVILÉGIER L’ACCORD METS ET VINS ET DEMANDER CONSEIL À UN SPÉCIALISTE

Choisissez votre vin en fonction du repas que vous allez déguster. Une fois encore demandez conseil au producteur ou au caviste. La règle d’or dit que plus le plat est élaboré, plus le vin doit être léger. Mémorisez les accords incontournables : viandes rouges, fromages – vin rouge, poissons, coquillages et crustacés, viandes blanches et légères – vin blanc ; le rosé bien frais, idéal à l’apéritif, s’accorde bien avec les entrées et certains poissons… Au restaurant, n’hésitez pas à demander conseil au sommelier qui sélectionnera la bouteille la plus adaptée à vos envies, comme l’explique Bernard Neveu, directeur de la sommellerie de l’hôtel Le Bristol Paris : « La première chose est de cerner les goûts du client en lui posant des questions ciblées et bien sûr connaître le choix de son plat. Il y a des accords mets et vins qui sont écrits, par exemple une viande blanche comme un poulet fermier avec une sauce à la crème s’accordera bien avec un vin blanc, avec un petit peu d’âge et de la rondeur, alors qu’une viande rouge grillée ou maturée s’accompagnera d’un vin rouge avec de l’épaisseur… L’accompagnement du plat est également très important. Une épice peut renverser la tendance ! Tout est une histoire d’équilibre ! L’idéal pour un sommelier est de pouvoir goûter tous les plats de la carte pour pouvoir conseiller au mieux le client. La clé est l’équilibre des goûts et des saveurs pour partager un beau moment autour d’une assiette et d’un verre. Le plat et le vin doivent garder toute leur place. Il y a aussi d’autres paramètres qui entrent en compte, le moment de l’ouverture de la bouteille, la température… De plus il ne faut pas avoir peur d’oser certaines associations qui peuvent se révéler magnifiques ! »